Ressources numériques en sciences humaines et sociales OpenEdition Nos plateformes OpenEdition Books OpenEdition Journals Hypothèses Calenda Bibliothèques OpenEdition Freemium Suivez-nous

Dates Importantes

Chronologie des évènements ayant marqué l’histoire de l’HyperEdition.

  • 1949     ROBERTO BUSA COLLABORE AVEC IBM SUR L’ŒUVRE DE SAINT THOMAS D’AQUIN.

Leur collaboration permet d’envisager l’utilisation de l’outil informatique pour la production d’une version numérique de l’œuvre de Saint Thomas d’Aquin (volonté de production d’un index, recherche d’occurrences se rapportant à Dieu).Ce projet s’est étendu sur 30 ans et a débouché sur la production de 56 volumes vers la fin des années 1970. En 1989, ce matériel a été porté sur CD-ROM. En 2005, le matériel a migré sur le Web grâce au financement de la Fundación Tomás de Aquino et du CAEL. Cette rencontre mythique est souvent considérée comme marquant le début des Humanités numériques telles que nous les connaissons.

  • 1960   INTRODUCTION DE MÉTHODES D’ANALYSE QUANTITATIVE, HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE.

Les méthodes informatiques de recherche en histoire font leurs preuves en lien avec le développement de l’informatique personnelle et des logiciels de gestion de base de données (SGBD). 

  • 1960   INTRODUCTION DE MÉTHODES D’ANALYSE QUANTITATIVE, HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE.

Les méthodes informatiques de recherche en histoire font leurs preuves en lien avec le développement de l’informatique personnelle et des logiciels de gestion de base de données (SGBD). 

  • 1964 CRÉATION DU CENTRE DE CALCUL LITTÉRAIRE ET LINGUISTIQUE (LLC).

Le LLC, qui a été fondé à Cambridge par Robert Wisbey, est l’un des premiers centres consacrés à l’analyse informatique de la littérature et de la linguistique.

  • 1968 EMMANUEL LE ROY LADURIE PUBLIE UNE TRIBUNE DANS LE NOUVEL OBSERVATEUR INTITULÉE “LA FIN DES ÉRUDITS”.

Il écrit “L’historien de demain sera programmeur ou ne sera plus”. 

Extrait de l’article d’Emmanuel Le Roy Ladurie, « La fin des érudits », paru dans Le Nouvel Observateur, 8 mai 1968.

“Voici quelque temps, un historien germaniste décidait d’analyser, ordinateur en main, la « composition sociale de l’entourage de Guillaume II ». Il compila donc les biographies des courtisans de Kaiser, coda leurs caractéristiques individuelles, leurs généalogies, leurs origines géographiques. Puis, bravement, il enfourna le tout en cartes perforées comme il se doit, dans la « machine ». Le verdict de celle-ci fut sans appel : l’entourage de Guillaume se composait, pour l’essentiel… d’aristocrates nés à l’est de l’Elbe. L’ordinateur avait accouché d’un truisme.

Cette anecdote illustre une évidence : en histoire, comme ailleurs, ce qui compte, ce n’est pas la machine, mais le problème. La machine n’a d’intérêt que dans la mesure où elle permet d’aborder des questions neuves, originales par les méthodes, les contenus et surtout l’ampleur.”

  • 1971 PUBLICATION DE L’ARTICLE DE FURET : “HISTOIRE QUANTITATIVE ET CONSTRUCTION DU FAIT HISTORIQUE”

François Furet publie dans la revue Annales. Économies, Sociétés, Civilisations 26, n°1 (1971). Dans cet article, sont mises en avant toutes les possibilités qu’offre l’informatique à l’historien lorsque celui-ci s’attache à reconstituer et interpréter des séries de données, démographiques et économiques.

  • 1973 CRÉATION DE L’ASSOCIATION POUR L’INFORMATIQUE LITTÉRAIRE ET LINGUISTIQUE (AALC).

C’est l’une des premières associations à s’intéresser à l’informatique dans les études littéraires et linguistiques. Elle deviendra The European Association for Digital Humanities (EADH).

  • 1977 APPARITION DE TROIS MICRO-ORDINATEURS : L’APPLE II, LE PET 2001 ET LE TRS-80

Les trois ordinateurs forment la Trinité de 1977 et marquent l’entrée des ordinateurs personnels dans la commercialisation de l’informatique personnelle. L’Apple II est conçu par Steve Wozniak et commercialisé par Apple ; le Commodore PET (Personal Electronic Transactor) est conçu par Cuck Peddle et commercialisé par Commodore International ; le TRS-80 est commercialisé par Tandy RadioShack.

  • 1978 CRÉATION DE L’ASSOCIATION POUR L’INFORMATIQUE ET LES SCIENCES HUMAINES (ASSOCIATION FOR COMPUTER SCIENCE AND HUMANITIES).

L’évolution de la technologie et la façon dont les humanistes comprennent et utilisent la technologie ont fondamentalement transformé ces deux domaines. En tant que principale association professionnelle américaine pour les humanistes de l’informatique, l’ACH a fourni un forum pour la recherche, les discussions et les explorations techniques qui ont alimenté cette transformation. Aujourd’hui, l’ACH soutient et diffuse la recherche et cultive une communauté professionnelle dynamique par le biais de conférences, de publications et d’activités de sensibilisation.

Les années 80

Rapport remis au Ministre de la Recherche et de l’Industrie qui présente le paysage des Sciences de l’Homme et de la Société (SHS) en France et en Europe et vise trois objectifs. “Il s’agit tout d’abord de dresser un état des forces et faiblesses des Sciences de l’Homme et de la Société en France. Le rapport examine ensuite la situation des Centres Français à l’étranger, en Europe et hors d’Europe. Enfin, une série de mesures sont destinées à intégrer de plus en plus, le développement des sciences humaines et sociales en France dans le processus de création d’une nouvelle Europe politique et culturelle.”

Programme du gouvernement français visant à initier les 11 millions d’élèves du pays à l’outil informatique et soutenir l’industrie nationale. Il faisait suite à plusieurs programmes d’introduction de l’informatique dans le secondaire depuis 1971. Le plan IPT a été présenté à la presse, le vendredi 25 janvier 1985, par Laurent Fabius, Premier ministre de l’époque. Il visait à mettre en place, dès la rentrée de septembre, plus de 120 000 machines dans 50 000 établissements scolaires et à assurer la formation, à la même échéance de 110 000 enseignants

1986 LE PREMIER JOURNAL SPÉCIALISÉ DANS LES HUMANITÉS DIGITALES (LLC : LITERARY AND LINGUISTIC COMPUTING) EST CRÉÉ À L’UNIVERSITÉ D’OXFORD.

Cette revue s’avérera importante pour le développement du domaine des sciences humaines numériques.

  • 1987 APPARITION DE LA TEXT ENCODING INITIATIVE.

La TEI est un outil technique qui vise à standardiser les pratiques d’encodage et de structuration des textes numérisés. Il s’agit d’un consortium qui développe et maintient collectivement une norme pour la représentation des textes sous forme numérique. Son principal produit est un ensemble de lignes directrices qui spécifient

les méthodes d’encodage pour les textes lisibles par machine, principalement dans les domaines des sciences humaines, des sciences sociales et de la linguistique. Elle deviendra ensuite une norme d’encodage en XML, capable de structurer une communauté multidisciplinaire et internationale rassemblant linguistes, historiens, littéraires, philologues, archéologues.

  • 1987 CRÉATION DE LA LISTE DE DISCUSSION HUMANIST PAR WILLARD MCCARTY.

Son but est de fournir un forum de discussion sur les questions intellectuelles, scientifiques, pédagogiques et sociales et d’échanger des informations.

  • 1987 PUBLICATION DE LA CORRESPONDANCE DE VINCENT VAN GOGH.

Le Musée Van Gogh entreprend, à l’initiative de Jan Hulsker, la publication chronologique indexée et annotée la plus complète et intégrale possible de la correspondance (envoyée ou reçue) de Vincent Van Gogh, sous forme numérique avec un site spécialement dédié : Vincent Van Gogh – The Letters The Complete Illustrated and Annotated Édition.

Les années 90

  • 1994 LES PREMIERS STANDARDS DE NORMALISATION D’ARCHIVES NUMÉRIQUES (TEI) SONT CRÉÉS.

Ils sont toujours en application aujourd’hui. Les lignes directrices de la TEI sont largement utilisées par les bibliothèques, les musées, les éditeurs et les chercheurs individuels pour présenter des textes destinés à la recherche, à l’enseignement et à la conservation en ligne. En plus des lignes directrices elles-mêmes, le consortium fournit une variété de ressources et d’événements de formation pour l’apprentissage de l’IET, des informations sur les projets utilisant l’IET, une bibliographie des publications liées à l’IET et des logiciels développés ou adaptés à l’IET.

  • 1996 STANFORD DIGITAL LIBRARY PROJECT (SDLP).

En 1996, les deux cofondateurs de l’entreprise Google (Sergey Brin et Larry Page) travaillent sur un projet de recherche soutenu par le Stanford Digital Library Technologies Project (projet sur les technologies de bibliothèque numérique), avec comme objectif de pouvoir à terme construire une bibliothèque numérique (“fournir une infrastructure qui permette l’interopérabilité entre des services de bibliothèque numérique hétérogènes et autonomes”). Leur projet se base sur le concept d’un « crawler », un robot à même d’indexer le contenu des livres et d’analyser les connexions entre eux, en déterminant la pertinence d’un ouvrage et son niveau d’utilité à partir des citations d’autres ouvrages renvoyant à lui.

  • 1996-2005 Création de la base documentaire William Blake Archive par l’Institute for Advanced Technology in the Humanities (IATH) et la Carolina Digital Library and Archives (CDLA).

Les archives Blake ont été conçues comme une ressource publique internationale qui fournirait un accès unifié aux œuvres majeures de l’art visuel et littéraire qui sont très disparates, largement dispersées et de plus en plus souvent sévèrement restreintes en raison de leur valeur, de leur rareté et de leur extrême fragilité.

  • 1998 ROBERTO BUSA REÇOIT LE PREMIER PRIX POUR L’ŒUVRE DE TOUTE UNE VIE CONSACRÉE AUX HUMANITÉS DIGITALES.

Le prix a ensuite été nommé en son honneur pour honorer une personnalité éminente dans le champ des humanités numériques.

  • 1998 CONSTITUTION DE LA BASE DE DONNÉES FRANTEXT.

Cette base de données comportant 5430 références, est constituée par le laboratoire nancéien de l’ATILF (Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française). 

Les années 2000

  • 2004 PUBLICATION D’UN GUIDE DES SCIENCES HUMAINES NUMÉRIQUES (COMPANION TO DIGITAL HUMANITIES) PAR S. SCHREIBMAN, J. UNSWORTH ET R. SIEMENS CHEZ BLACKWELL.

La publication de ce recueil d’essais a marqué un grand moment dans l’histoire du domaine : c’est la première publication qui a popularisé le terme “Digital Humanities”, par opposition au terme “Humanities Computing” de l’ancienne école.

Siemens, Ray, John Unsworth, et Susan Schreibman. Companion to Digital Humanities (Blackwell Companions to Literature and Culture). Blackwell Companions to Literature and Culture. Oxford: Blackwell Publishing Professional, 2004.

Cette association est formée pour rassembler tous les gorupes de sciences humaines numériques qui se multiplient.

  • 2005 PUBLICATION DE HUMANITIES COMPUTING DE WILLARD MCCARTY

Cet ouvrage construit une pensée cohérente de l’informatique dans les humanités. McCarty, Willard. Humanities Computing. Palgrave Macmillan, 2005. 

  • 2006 PUBLICATION DE OUR CULTURAL COMMONWEALTH: THE REPORT OF THE AMERICAN COUNCIL OF LEARNED SOCIETIES COMMISSION ON CYBERINFRASTRUCTURE FOR THE HUMANITIES AND SOCIAL SCIENCES

Ce rapport est publié par le Conseil qui réunit et représente les sociétés savantes américaines. New York : ACLS, 2006.

  • 2008 (JANVIER) DÉBUT DE L’ACTIVITÉ DU CLUB DU FUTUR ET DE L’OBSERVATOIRE NUMÉRIQUE.

Réunion du comité de pilotage du Tech For Food au CNES, Paris. Rencontres de la mondialisation sur le thème « Mondialisation, connaissance et réseaux scientifiques », Centre d’Analyses Stratégiques, Paris.

Les années 2010

  • 2010 (MARS) CRÉATION DE LA LISTE [DH], LE CANAL DE COMMUNICATION DES HUMANITÉS FRANCOPHONES

Le 23 mars 2010, Marin Dacos lançait son premier message intitulé “Bienvenue sur la liste Digital humanities – Humanités numériques”, en amont du premier THATCamp francophone. Un mois plus tard, ce “lieu où nous partageons nos ignorances, nos découvertes et nos interrogations” compte 177 abonné(e)s et une vingtaine de contributrices et contributeurs. Quelques jours avant le THATCamp en question, qui sera le premier dans une série d’événements ayant fortement contribué à la structuration de la communauté des humanités numériques francophones, Marin Dacos lance sur cette même liste l’idée de rédiger un « Manifeste des Digital humanities”.

  • 2010 (MAI) THATCAMP PARIS : LE PREMIER THATCAMP EUROPÉEN.

Il s’agit d’une non-conférence générée par les utilisateurs pour les technologues et les spécialistes en sciences humaines, notamment d’universités et de la faculté d’université, les bibliothécaires et les archivistes, et le personnel du musée.

Les membres ont pour “objectifs le progrès de la connaissance, le renforcement de la qualité de la recherche dans nos disciplines, et l’enrichissement du savoir et du patrimoine collectif, au-delà de la seule sphère académique” et ils appellent à “l’intégration de la culture numérique dans la définition de la culture générale du XXIe siècle.” 

  • 2010 (18 SEPTEMBRE – 17 OCTOBRE) : UNE ODYSSÉE NUMÉRIQUE DANS LA PEINTURE

Le petit palais organise l’événement culturel avec une exposition originale de 40 œuvres représentées et expliquées grâce à l’imagerie numérique.

  • 2010 (DÉCEMBRE) DEUXIÈME UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DU TGE ADONIS À VALPRÉ : “CONSTRUIRE UNE INFRASTRUCTURE POUR LES SHS” (ORGANISÉE PAR LA TGIR).

L’université a rassemblé une centaine de participants et d’intervenants autour du thème “Construire une infrastructure numérique pour les SHS” et intervient dans les principaux domaines du numérique : collecte et acquisition, traitements et calculs sur des données, travail collaboratif, publication électronique, hébergement, archivage à long terme des données de la recherche.

  • 2010 LOU BURNARD A EXPOSÉ LA DYNAMIQUE DES HUMANITÉS DIGITALES. CHERCHEUR DE L’UNIVERSITÉ D’OXFORD ET COFONDATEUR DE LA TEXT ENCODING INITIATIVE. 

Burnard, Lou. « Du literary and linguistic computing aux digital humanities : retour sur 40 ans de relations entre sciences humaines et informatique », in Mounier, Pierre, (dir.) Read/Write Book

Portail de publications en sciences humaines et sociales qui rassemble aujourd’hui Revues.org, Calenda, Hypothese.org et OpenEdition Books.

  • 2011 (JUIN) CONFÉRENCE DIGITAL HUMANITIES ORGANISÉE PAR L’UNIVERSITÉ DE STANFORD, ET DÉVELOPPEMENT DE LA MÉTAPHORE DU « CHAPITEAU » (PIERCING INSIDE THE BIG TENTE : DIGITAL HUMANITIES AND THE CRISIS OF INCLUSION).

Communication de Melissa Terras, directrice de l’UCL Centre for Digital Humanities. 

  • 2011 CRÉATION ET LABELLISATION DU CONSORTIUM CAHIER (CORPUS D’AUTEURS POUR LES HUMANITÉS : INFORMATISATION, ÉDITION, RECHERCHE) PAR LA TIGR HUMA-NUM.

Il s’agit d’un consortium interdisciplinaire de projets numériques, en accès libre, menés principalement dans les domaines des « corpus d’auteurs », qu’ils relèvent de la littérature, de la philosophie ou d’une thématique liée à une école ou à une pratique.

  • 2011 (MARSEILLE) UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DU CLÉO ORGANISÉE PAR LA TGIR À L’UNIVERSITÉ DE PROVENCE : “CIRCULATION DES SAVOIRS À L’ÈRE NUMÉRIQUE”.

Organisée autour de conférences et d’ateliers, l’université d’été a insisté sur la “nécessaire cohérence des acteurs du numérique” pour l’accès aux publications scientifiques.

Les essais de Debates in the Digital Humanities suggèrent que les sciences humaines numériques sont particulièrement bien placées pour contribuer à la renaissance des sciences humaines et de la vie universitaire.

L’Institut historique allemand de Paris (IHAP) et L.I.S.A.  – Das Wissenschaftsportal der Gerda-Henkel-Stiftung, en coopération avec le Centre pour l’édition électronique ouvert (Cléo), ont organisé un colloque à l’IHAP sur les Digital Humanities (DH) et les conditions de recherche dans les sciences humaines et sociales (SHS), et particulièrement sur les perspectives des jeunes chercheurs.

Cette manifestation scientifique internationale a pour objectif de s’interroger sur la conversion numérique en cours, la place occupée par les données dans la recherche et dans la société afin d’en comprendre les effets et la portée.

  • 2014 (JUILLET) CRÉATION LE 8 JUILLET D’HUMANISTICA, L’ASSOCIATION FRANCOPHONE DES HUMANITÉS NUMÉRIQUES AVEC SON BUREAU, SON COMITÉ ET SON AG.

Cette association cherche à réunir autour d’actions communes toutes les personnes intéressées par le mouvement des Digital Humanities telles qu’elles peuvent s’exercer et se penser en langue française. Elle a pour but de rassembler les acteurs, représenter le domaine, animer la communauté et réaliser des projets.

Au travers de différents ateliers du 14 au 17 octobre, cette non-conférence s’intéresse aux “datavisualisations” (ou “visualisations de données”) comme objet d’étude pour les chercheurs : appelant une approche critique et conceptuelle, et comme outils ou instruments pour les chercheurs : appelant une épistémologie et une méthodologie spécifiques. Elle s’efforce de représenter toute la diversité des visualisations (cartes, réseaux, 3D…) dans une perspective critique et méthodologique.

  • 2014 LE PRIX LOUIS D’HAINAUT EST ATTRIBUÉ ANNUELLEMENT PAR L’AUF (AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE) ET L’UNIVERSITÉ DE MONS (BELGIQUE).

Il valorise la meilleure thèse scientifique en technologie éducative.

  • 2015 (OCTOBRE) DÉCLARATION LE  9 OCTOBRE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇOIS HOLLANDE POUR L’INAUGURATION DES NOUVEAUX LOCAUX DE L’ÉCOLE DES CHARTES (PARIS)

Discours d’inauguration de l’Ecole des Chartres dans la rue Richelieu où l’ancien président exprime l’importance des humanités numériques quant à leur potentiel et leurs défis (hiérarchisation, indexation) et de permettre la création d’une culture humaniste.

  • 2016 (4 AU 9 JUILLET) PREMIÉRE UNIVERSITÉ D’ÉTÉ EN HUMANITÉS NUMÉRIQUES À PARIS-SORBONNE

Première édition de l’université d’été en humanité numérique : en vue des enjeux croissant du numérique et du changement opérés dans les sciences humaines (nature et modalités de construction de savoirs, nouvelles méthodes d’analyse…) le labex OBVIL propose une semaine de formation aux étudiants sur l’art (poésie, théâtre, roman…) et ses différents concepts et instrument mais sous une approche informatique avec une activité pratique et en cours de formation des initiations à l’édition électronique (XML et TEI) sans oublie la textométrie.

  • 2017 (FÉVRIER) PROJET DE RÉFORME DU BACCALAURÉAT POUR 2021

L’enseignement “humanité numérique et scientifique”, basé sur le codage et la bioéthique, sera introduit en première et terminale à raison de deux heures par semaine.

Ces Rencontres réunissent les acteurs de la formation qui interrogent les transformations numériques de la société et des recherches en sciences humaines et sociales au sens large, à l’articulation avec les sciences des données, ainsi que les acteurs économiques concernés par ces formations. 

  • 2018 (janvier à avril) SÉMINAIRE LES SCIENCES DE L’ÉCRIT ET LES HUMANITÉS DIGITALES : AUTOUR DES MÉTHODES ET PRATIQUES DE L’AXE E3D (ÉTUDES DIGITALES DES DONNÉES AUX DISPOSITIFS) DU MICA DE BORDEAUX MONTAIGNE.

Ce séminaire est organisé en cinq séances : Archives digitales : un nouvel archiviste après Foucault et Otlet ? ; Corpus et normes : quels enjeux ? ; Analyse de données et méthodes mixtes : la rencontre du qualitatif et du quantitatif ; Dataïsme, une science sans scientifique : rêve ou réalité ? : Schémas et graphes : quels réseaux du sens ?

Évènement organisé en partenariat avec les laboratoires MICA, LASCO Lab., l’AMO, l’école doctorale Bordeaux-Montaigne et le Master Humanités Digitales (Parcours Document Numérique). Rencontre avec Jean-Max Noyer, chercheur au Laboratoire IMSIC et chercheur associé au laboratoire Paragraphe de Paris 8.

2019 (14 NOVEMBRE) PARUTION DU LIVRE : LE TOURNANT NUMÉRIQUE DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES PAR VALÉRIE CARAYOL ET FRANCK MORANDI

A partir de 2020

Proposée par l’axe E3D du MICA, la MasterClass DNHD #2 a pour invité Bruno Bachimont, directeur de la recherche et de la valorisation de la faculté des sciences et d’ingénierie de Sorbonne université.

Journée d’étude sur le thème « Analyser le web : de l’existence des méthodes aux possibilités de l’accès ».

  • 2020 (18 FÉVRIER) CRÉATION DE DIGITAL HUMANITIES DATABASE DE HFRANCE, UN LISTSERV ACADÉMIQUE DÉDIÉ À L’HISTOIRE ET LA CULTURE DE LA FRANCE.

Utilisée par les chercheurs à travers le monde (mais surtout anglophones), la base de données H-France Digital Humanities fournit une base de données consultable pour ces projets de chercheurs liés à l’histoire et à la culture françaises et francophones en partie ou en totalité.

  • 2020 (16 AVRIL) CONFÉRENCE « LES JEUDIS DE L’AXE SHN, EXPLORING AT SCALE : DIGITAL HUMANITIES AND CULTURAL HERITAGE. »

Conférence organisée par la MSH Lyon St-Etienne, dans le cadre de son axe scientifique « Sociétés et humanités numériques ». Les galeries, les bibliothèques, les archives et les musées (GLAM) ont consacré des ressources importantes à la numérisation. Comment le numérique et les sciences humaines publiques offrent-ils des méthodes et des approches prometteuses pour accroître l’accès et la découverte ?

  • 2020 (13 AU 14 MAI) PREMIER COLLOQUE HUMANISTICA DE L’ASSOCIATION FRANCOPHONE DES HUMANITÉS NUMÉRIQUES.

Prévu du 13 au 14 mai 2020, après une journée d’ateliers le 12 mai, ce colloque est annulé dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid-19. Il invitait la communauté scientifique à interroger ses résultats et ses méthodes de recherche, ses usages de l’informatique, ses objets traditionnels ou nouveaux, pour mesurer le chemin parcouru et s’engager dans une nouvelle décennie de développement.

  • 2020 (AUTOMNE) HELSINKI DIGITAL HUMANITIES HACKATHON

Le Helsinki Digital Humanities Hackathon est l’occasion de découvrir un projet de recherche interdisciplinaire. Pour les chercheurs et les étudiants en informatique et en sciences des données, le hackathon donne l’occasion de tester leurs connaissances abstraites par rapport à des problèmes complexes de la vie réelle. Pour les personnes issues des sciences humaines et sociales, il montre ce qu’il est possible de réaliser avec une telle collaboration.

Revue interdisciplinaire du Venice Centre for Digital and Public Humanities (VeDPH) basée au département des sciences humaines de l’Université Ca’ Foscari de Venise. La revue aspire à constituer une plate-forme ouverte pour un large éventail de domaines disciplinaires et d’approches méthodologiques partageant le potentiel scientifique.

  • 2022 (MONTRÉAL) Troisième colloque Humanistica de l’association francophone des humanités numériques.