Le projet
Le projet Robert Escarpit numérique (RENum) s’articule autour de la Théorie générale de l’information et de la communication, une œuvre majeure de l’histoire des sciences de l’information et de la communication. Son objet est l’hyperEdition digitale de cette oeuvre de Robert Escarpit, c’est-à-dire la constitution d’un texte recomposé en documents et entouré d’un nouvel appareil critique, qu’il est possible d’enrichir, d’organiser et de combiner, dans une interface qui permette à la fois la lecture et l’écriture.
Le choix de l’oeuvre
La Théorie générale est publiée pour la première fois en 1976 avant d’être rééditée à plusieurs reprises. L’intérêt de cet ouvrage est à la fois historique, épistémologique et pédagogique. Il s’agit d’abord d’un texte fondateur pour l’histoire des sciences de l’information et de la communication en France dont la date de publication (1976) coïncide avec celle de la reconnaissance officielle de la discipline en France. L’ouvrage apparaît ainsi comme une première tentative de synthèse du travail fécond de théorisation de la discipline des sciences de l’information et de la communication qui a été mené dans les années 1970 par le comité pour les sciences de l’information et de la communication (dont Robert Escarpit était un membre fondateur avec d’autres chercheurs comme Jean-Meyriat).
Dans le contexte de la reconnaissance institutionnelle de la discipline, le livre se veut également une porte d’entrée dans les sciences de l’information et de la communication pour les étudiants de la discipline. Robert Escarpit y développe une approche globale des SIC en ayant à l’esprit les futures générations d’étudiants.
Le projet RENum, mobilise ainsi les technologies et les sciences de l’information au service de l’histoire des savoirs et de la valorisation du patrimoine scientifique d’un chercheur.
Equipe et partenaires
Le projet régional a fait l’objet d’une subvention de la part de la région Nouvelle-Aquitaine pour la période 2018-2021. Le pilotage du projet est assurée par l’équipe E3D du laboratoire MICA (Université Bordeaux-Montaigne) en partenariat avec l’équipe TECHNE (Université de Poitier)